Suite à la rupture de majorité PS-cdH, la presse s’est faite l’écho de la crainte des acteurs de l’éducation de ne pas voir aboutir toute une série de dossiers pour la rentrée scolaire prochaine. Or, avec mes collègues parlementaires du Mouvement réformateur, nous n’avons cessé ces derniers mois d’interpeller la Ministre de l’Education, Marie-Martine Schyns, sur l’état d’avancement d’un certain nombre de réformes dont la priorité a été mise en exergue depuis de nombreux mois déjà par les acteurs du Pacte pour un enseignement d’excellence. Parmi celles-ci, il y a en a une qui me préoccupe particulièrement : le renforcement de l’encadrement en maternelle. De fait, après avoir interpellé la Ministre sur cette thématique, j’ai déposé le 12 juin dernier sur les bancs du parlement une proposition de décret modifiant l’attribution des emplois dans l’enseignement maternel. Le Gouvernement n’ayant toujours pas proposé de texte en la matière, je suggère dès lors d’ouvrir la discussion sur mes propositions de sorte que les directions et pouvoirs organisateurs puissent effectivement disposer des nouveaux moyens, prévus et financés par le Pacte, afin de renforcer l’encadrement en maternel.
Puisque tous les partis convergent vers la nécessité de se focaliser sur les fondations de notre enseignement, c’est-à-dire le niveau maternel, des révisions du cadre légal actuel sont nécessaires. Dans un premier temps, je me suis focalisé sur le système d’attribution des postes d’enseignants maternels. En effet, je suggère que celui-ci puisse s’adapter de manière continue et automatique en fonction des besoins réels des établissements. De fait, en limitant les moments d’attribution des postes à 5 dates fixes sur l’année scolaire, les classes risquent de voir leur nombre d’élèves augmenter subitement sans pour autant que l’encadrement soit réhaussé.
Or, en cas d’affaires courantes, puisque les décisions du Gouvernement risquent d’être fortement réduites, il revient au Parlement d’assumer ses responsabilités et de statuer sur les dossiers qui nécessitent d’aboutir rapidement. La rentrée approchant à grands pas, une posture attentiste n’est pas envisageable pour le bien des enfants, de leur famille et du personnel enseignant. Au nom du MR, je propose une solution concrète qui, je l’espère, pourra rapidement faire l’objet d’un débat et d’un vote afin que les engagements du Pacte puissent se concrétiser pour la rentrée prochaine ! Pour consulter mon texte dans son entièreté, cliquez ici.