Votée à l’unanimité lors de la dernière séance plénière du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, ma proposition de décret vient d'élargir les autorisations d'inscriptions dans l'enseignement en immersion.
L’enseignement en immersion est arrivé en Fédération Wallonie-Bruxelles depuis la fin des années 80 et rencontre un succès incontestable. Le nombre d’établissement proposant cette formule dépasse les 300 implantations et compte pas moins de 27.000 élèves. Malheureusement, vingt ans plus tard, il reste encore des obstacles à l’implantation de cette formule d’enseignement. Je suis intervenue à plusieurs reprises sur cette thématique en commission. Cette fois, j’ai déposé une proposition de décret qui vient solutionner une problématique rencontrée de manière ponctuelle par les écoles en immersion.
Normalement, un élève aborde l’apprentissage par immersion soit au niveau de la dernière année de l’enseignement maternel, soit au niveau de la troisième année de l’enseignement primaire, soit encore au niveau de la première année de l’enseignement secondaire. Par dérogation, il existe certaines exceptions : si un des parents parle la langue d’immersion ; si l’élève provient d’une école internationale ou européenne dont la langue d’enseignement correspond à celle de l’immersion ; si l’élève change d’école en première année du primaire et qu’il n’a pas suivi d’immersion en dernière année du maternel.
Dans ma proposition, je suggérais donc d’ajouter deux autres exceptions : à savoir qu’un élève issu d’une école de la Communauté flamande ou germanophone, ou d’un pays étranger et dont la langue d’enseignement correspond à celle de l’immersion ait également la possibilité d’être inscrit en immersion pour une autre année que celles prévues dans le décret de 2007.
Cette proposition, qualifiée de "pragmatique et de bon sens" par certains de mes collègues, a été soutenue par l’ensemble de la députation.