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Point sur la réforme du qualifiant

La réforme du qualifiant, prévue dans le Pacte d’excellence initié par la Ministre Caroline Désir et poursuivi par la Ministre Glatigny, soulève beaucoup d’inquiétudes et de questions.

Faisons le point ensemble sur cette réforme.

Tout d’abord, sur la forme, beaucoup de contre-vérités ont circulé autour de la réforme du qualifiant. C’est un sujet qui touche à l’avenir de nos jeunes et qui comporte de ce fait une grande part d’émotionnel. Il convient de remettre les choses à leur place en s’en tenant aux faits.

Concrètement et à ce stade-ci :

  • Les 7èmes de l’enseignement professionnel (7P) ne vont pas disparaitre. Dans l’enseignement professionnel, les élèves obtiennent leur CESS à l’issue de la 7e année. Toutes les 7e années diplômantes sont donc bien maintenues : il n’est pas question de priver un élève du titre de fin d’études secondaires.
  • Concernant l’enseignement technique de qualification (7TQ) : les élèves passent leur CESS en 6e année, et obtiennent aussi leur certificat de qualification (6CQ) (sauf exception). En conséquence, ces élèves étant détenteurs, à l’issue de la 6e année, du CESS, ne pourront plus s’inscrire dans une 7e année. Cela signifie concrètement que les 7TQ (à l’exception de 4 filières) qui ne compteront plus d’élèves, seront amenées à fermer. Il est important de noter qu’il existe des alternatives à la formation en 7TQ dans les différents opérateurs de l’enseignement pour adultes (un cadastre de ces alternatives est en train d’être élaboré).
  • Un accompagnement pour les élèves concernés par la réforme (càd ceux en cours de parcours qualifiant qui envisageaient une 7e année de spécialisation après leur CESS) est prévu.
  • La mesure ayant été adoptée par le Parlement, elle s’appliquera dès la rentrée 2025.

De manière générale, l’offre de formation n’est pas réduite. Des alternatives existent déjà dans d’autres institutions, d’où la volonté (dans une optique de bon usage des deniers publics) de mettre un terme aux formations-doublons. La Ministre s’est par ailleurs engagée à ne pas casser de parcours de formation, en assurant des alternatives. C’est un travail minutieux qui est actuellement en cours.

Toute question complémentaire ou en lien avec des trajectoires particulières peut être adressée au cabinet de la Ministre.

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